L'éveil du sommeil
Je me suis éveillée, mon corps à jamais scellée.
Ce que je vois face au miroir, je ne peux y croire:
mon visage est pâle je porte une robe de bal,
blonds sont mes cheveux et verts sont mes yeux.
Par-delà mon balcon, je n'entends pas un son.
A la place des forêts, il y a des hommes désarmés.
Les ronces ont remplacé les plantes et fleurs des prés,
les animaux ont déserté et le vent est tombé.
Je tente de me souvenir quand ai-je pu m'évanouir.
Me suis-je assoupie en sachant que tout était fini ?
Dans mon reflet, est-ce mon âme prisonnière des flammes ?
Devant cette réalité, la muse a des pensées trop confuses.
Son regard s'est troublé, la nostalgie s'y est installée.
Endormie depuis cent ans, c'est la Belle au Bois Dormant.
Ce que je vois face au miroir, je ne peux y croire:
mon visage est pâle je porte une robe de bal,
blonds sont mes cheveux et verts sont mes yeux.
Par-delà mon balcon, je n'entends pas un son.
A la place des forêts, il y a des hommes désarmés.
Les ronces ont remplacé les plantes et fleurs des prés,
les animaux ont déserté et le vent est tombé.
Je tente de me souvenir quand ai-je pu m'évanouir.
Me suis-je assoupie en sachant que tout était fini ?
Dans mon reflet, est-ce mon âme prisonnière des flammes ?
Devant cette réalité, la muse a des pensées trop confuses.
Son regard s'est troublé, la nostalgie s'y est installée.
Endormie depuis cent ans, c'est la Belle au Bois Dormant.
