On y lit sur mon visage, ce que j'écris sur mes pages.
Des pages noircies de douleurs, où mon âme y est morte.
Où il n'y a que le malheur, qui s'invite encore à ma porte.

Est-ce là la faute du destin, qui se rit de mon déclin ?
Est-ce là mon malheur, résultant de mes propres erreurs ?
Est-ce là la peur, du chemin qui est le mien ?
Nul ne peut m'aider, ne serait-ce que par pitié ?
Animal blessé, trahit par les années;
Torturé, puis enchaîné.
Je ne peux que compter les heures qui passent,
Alors que se brise la glace...
Ce n'est plus vouloir vivre, mais simplement survivre;
Ce n'est plus vouloir avancer, mais toujours gagner;
Pour continuer d'oublier, et arrêter d'aimer.
La fin m'est proche il faut disparaître !
Et je laisse derrière moi cette lettre...