
J'ignore si ma vie est réelle.
J'ignore alors jusqu'à mon nom.
J'ai oublié les jours heureux
que depuis longtemps j'ai perdu.
Les couleurs de mon aquarelle
n'ont-elles donc jamais de saisons ?
Pour toujours m'exprimer adieu
à qui le monde m'a vendu.
Parfois je ressens l'irréelle
existence de mon prénom,
qui s'estompe alors peu à peu
sans fin sans milieu et sans début.
J'ignore alors jusqu'à mon nom.
J'ai oublié les jours heureux
que depuis longtemps j'ai perdu.
Les couleurs de mon aquarelle
n'ont-elles donc jamais de saisons ?
Pour toujours m'exprimer adieu
à qui le monde m'a vendu.
Parfois je ressens l'irréelle
existence de mon prénom,
qui s'estompe alors peu à peu
sans fin sans milieu et sans début.
