où tu as prétendu suivre des inconnus.
Une drôle de vie s'écoulait ici,
où lutter pour ta survie t'a endurci.
Tu as vu l'être aimé, la passion t'animer,

ton c½ur enflammé à cette idée parfumé.
Mais tu as aussi vu au bout de l'avenue,
cette boîte imprévu, ce chemin inconnu.
Ici bas aussi squattent les bannis,
qui ont parfois réussi à trouver l'infini.
Ta peur est bien réelle, s'insinue dans ta cervelle,
ton visage habituel devient celui d'un criminel.
Tes traits se transforment, deviennent protéiformes,
tu n'as plus de formes, tu es difforme.
Tu voudrais courir et pouvoir t'enfuir,
ne pas souffrir mais bien fuir.
Seulement tu ouvres les yeux, d'un air curieux,
sur un soleil radieux et un monde mystérieux...