En hommage à Jacques Prévert
Citations connues :
« J'ai reconnu le bonheur au bruit qu'il a fait en partant.
Un seul oiseau en cage et la liberté est en deuil.
Quand la morale fout le camp, le fric court derrière.
De deux choses lune, l'autre c'est le soleil.
La vie est une cerise, la mort est un noyau, l'amour un cerisier. »
Un seul oiseau en cage et la liberté est en deuil.
Quand la morale fout le camp, le fric court derrière.
De deux choses lune, l'autre c'est le soleil.
La vie est une cerise, la mort est un noyau, l'amour un cerisier. »
Dédicace à Bobby-sand
Paradis en fer
Au commencement, Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Il appela la lumière : « jour » et les ténèbres : « nuit ».
Il engagea des saints d'esprits pour l'aider dans sa tache.
Son bras droit, puissant archange toujours à gauche,
était porteur de lumière le matin et d'obscurité le soir.
On s'apercevra vite que la nuit à la belle étoile est néfaste,
puisque la voûte céleste rend insomniaque.
L'archange voulu briller trop près du soleil,
si près du soleil, qu'il s'en brûla les ailes.
Qu'il s'en brûla les ailes, de cette liberté,
de cette liberté, dont il bénéficiait.
Son duel ne faisait que commencer,
un combat entre l'orgueil et l'amour.
Mais l'orgueil l'emporta.
Il entendit l'anéantissement premier,
mais à ce rappel il resta sourd.
La haine l'emmena.
Satan, Astaroth, Azazel, Belzébuth ou encore Lucifer,
pour adorer Dieu, il faut devenir Dieu.
Légion, Démon, Malin, ou bien Méphistophélès,
de la mort de l'Archange, naquit l'Enfer.
Mon Dieu, que votre volonté soit fête !
Cet être appelé désormais le Mal,
rassembla cent compagnons et frères de sang,
et les détourna de la création du Bien.
Ils se battirent au nom de leur père,
ils se battirent au nom de leur fils,
ils se battirent avec leurs corps sain d'esprit.
La fidélité triompha de l'infidèle et Dieu foudroya Satan.
Lucifer fut envoyé aux Enfers, à l'opposé du Paradis.
Ne pouvant plus contaminer les Cieux, il infecta la Terre,
devint père des mensonges et devin menteur.
Si l'on y réfléchit bien, le Christ est le seul anarchiste qui ait vraiment réussi.
Mais et Satan ? Ça fait bien longtemps qu'on a fait une croix dessus !
Au commencement, Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Il appela la lumière : « jour » et les ténèbres : « nuit ».
Il engagea des saints d'esprits pour l'aider dans sa tache.
Son bras droit, puissant archange toujours à gauche,
était porteur de lumière le matin et d'obscurité le soir.
On s'apercevra vite que la nuit à la belle étoile est néfaste,
puisque la voûte céleste rend insomniaque.
L'archange voulu briller trop près du soleil,
si près du soleil, qu'il s'en brûla les ailes.
Qu'il s'en brûla les ailes, de cette liberté,
de cette liberté, dont il bénéficiait.
Son duel ne faisait que commencer,
un combat entre l'orgueil et l'amour.
Mais l'orgueil l'emporta.
Il entendit l'anéantissement premier,
mais à ce rappel il resta sourd.
La haine l'emmena.
Satan, Astaroth, Azazel, Belzébuth ou encore Lucifer,
pour adorer Dieu, il faut devenir Dieu.
Légion, Démon, Malin, ou bien Méphistophélès,
de la mort de l'Archange, naquit l'Enfer.
Mon Dieu, que votre volonté soit fête !
Cet être appelé désormais le Mal,
rassembla cent compagnons et frères de sang,
et les détourna de la création du Bien.
Ils se battirent au nom de leur père,
ils se battirent au nom de leur fils,
ils se battirent avec leurs corps sain d'esprit.
La fidélité triompha de l'infidèle et Dieu foudroya Satan.
Lucifer fut envoyé aux Enfers, à l'opposé du Paradis.
Ne pouvant plus contaminer les Cieux, il infecta la Terre,
devint père des mensonges et devin menteur.
Si l'on y réfléchit bien, le Christ est le seul anarchiste qui ait vraiment réussi.
Mais et Satan ? Ça fait bien longtemps qu'on a fait une croix dessus !
Références utilisées :
« Le début de la Bible avec la création du monde.
Sylvain Tesson - Petit traité sur l'immensité du monde.
Le mythe d'Icare.
André Malraux. »
Sylvain Tesson - Petit traité sur l'immensité du monde.
Le mythe d'Icare.
André Malraux. »
Bobby-Sand, Posté le mardi 19 janvier 2016 15:16
Je ne pense pas que tu ais satisfait mes attentes... Tu les as largement dépassées ! ^^ Je ne sais même pas quoi dire... J'ai adoré les jeux de mots, peut-être même que J. Prévert aurait pu utiliser les même u.u
Dieu aura jugé bon de t'inviter à ses côtés au Paradis, puisqu'il y avait une place vacante ! ;-)
Et je m'attendais vraiment à ce qu'il finisse par accéder au paradis, tant pis pour lui ! Mais je te propose quand même de lire "Le pacte d'Ulirch von Beck : Le chien de guerre et la douleur du monde" de Michael Moorcock, livre auquel ton poème ferait une magnifique préface !
Je crois que je vais continuer à te suivre avec des yeux qui brillent *-* et "que votre volonté soit fête" ;-)